Restaurant Libanais : ouvrir un établissement rentable en 2025

restaurant libanais

Un secteur dynamique et en croissance

Le marché français de la restauration génère plus de 60 milliards € de chiffre d’affaires annuel, avec une croissance de +6,8 % en 2023 et plus de 179 000 établissements. La restauration étrangère – englobant la cuisine libanaise – représente près de 25 % des repas hors foyer. Les cuisines méditerranéennes et moyen-orientales (libanaise, grecque, turque, syrienne) séduisent particulièrement les urbains, en quête de diversité culinaire et d’authenticité.

Le restaurant libanais bénéficie d’une image très positive : cuisine conviviale, saine et gourmande. Les mezzés, plats végétariens et formules à partager séduisent notamment les 25–45 ans, attentifs à la qualité et aux saveurs. On estime que le marché de la restauration libanaise et méditerranéenne en France dépasse les 500 millions €, avec une croissance annuelle de +7 %.


Une diaspora libanaise significative en France

La communauté d’origine libanaise en France est estimée entre 200 000 et 300 000 personnes, avec environ 250 000 résidents concentrés à Paris, Marseille et Lyon. Cette diaspora constitue une base de clientèle fidèle, mais aussi un relais culturel et communautaire puissant. À l’échelle mondiale, la diaspora libanaise est évaluée entre 4 et 14 millions de personnes, bien au-delà de la population du Liban lui-même.

Pour un restaurant libanais, cette communauté offre un double avantage : une clientèle déjà sensibilisée et un rôle d’« ambassadeurs » via le bouche-à-oreille et les réseaux sociaux.


Pourquoi se lancer en 2025 ?

Ouvrir un restaurant libanais en 2025, c’est profiter de plusieurs tendances :

  • Demande soutenue : les cuisines du monde sont plébiscitées par les Français (1 repas hors foyer sur 4).
  • Formats différenciés : mezzés à partager, formules midi rapides, menus gastronomiques le soir.
  • Digital : rôle clé des plateformes de réservation, des avis Google et de la livraison (UberEats, Deliveroo).
  • Végétarien et flexitarien : plus de 35 % des jeunes urbains cherchent des alternatives sans viande, un atout naturel de la cuisine libanaise.

La rentabilité en pratique

Chiffres clés :

  • Ticket moyen : 18 à 28 € (formules midi ~15 €, dîner premium 25–35 €).
  • Marge brute : 65 à 75 % (produits secs + légumes frais, bonne gestion des pertes).
  • Capex initial : 80 000 à 200 000 € (cuisine équipée, décoration, aménagement salle).
  • CA annuel : 250 000 à 600 000 € selon taille, emplacement et concept.

Exemple : 100 couverts/jour à 22 € = 2 200 €/jour, soit environ 48 000 €/mois (22 jours ouvrés). La livraison et le click & collect peuvent ajouter 15 à 20 % de chiffre d’affaires supplémentaire.


Étapes clés

  1. Réaliser une étude de marché locale (flux piéton, concurrence, profil client).
  2. Élaborer un Business Plan : investissements, charges, seuil de rentabilité.
  3. Structurer les opérations : sourcing de produits libanais, carte équilibrée, pricing, gestion de la cuisine.
  4. Définir une stratégie marketing : Google Maps, réseaux sociaux, photos attractives des plats, offres d’ouverture.
  5. Développer un axe digital : partenariats avec plateformes de livraison, click & collect, fidélisation via newsletters.

Conclusion

Avec une diaspora dynamique et un engouement croissant des Français pour les cuisines du monde, le restaurant libanais bénéficie d’un potentiel unique. En combinant authenticité, convivialité et stratégie digitale, il est possible d’atteindre le seuil de rentabilité en 18 à 24 mois et de bâtir une enseigne durable dès 2025.

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